ROPINIROLE EG 5 mg, comprimé pelliculé, boîte de 21
Retiré du marché le : 12/03/2019
Dernière révision : 11/08/2016
Taux de TVA : 2.1%
Prix de vente : 16,12 €
Taux remboursement SS : 65%
Base remboursement SS : 16,12 €
Laboratoire exploitant : EG LABO
· Traitement de la maladie de Parkinson dans les conditions suivantes:
o traitement de première intention en monothérapie, pour retarder l'introduction de la lévodopa ;
o en association à la lévodopa en cours d'évolution de la maladie lorsque l'effet de la dopathérapie s'épuise ou devient inconstant, et qu'apparaissent des fluctuations de l'effet thérapeutique (fluctuations de type "fin de dose" ou "on-off").
· Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min) sans hémodialyse régulière.
· Insuffisance hépatique.
Les patients présentant des troubles psychotiques majeurs ou ayant des antécédents de troubles psychotiques majeurs ne doivent être traités par des agonistes dopaminergiques que si les bénéfices escomptés sont supérieurs aux risques encourus.
Le ropinirole peut entraîner un syndrome de dérégulation dopaminergique (SDD) provoquant un usage excessif de ce médicament.
Troubles du contrôle des impulsions
Il convient de surveiller les patients régulièrement pour détecter tout développement de troubles du contrôle des impulsions. Les patients et les aidants doivent être avertis que des symptômes comportementaux de troubles du contrôle des impulsions, incluant le jeu pathologique, l'augmentation de la libido, l'hypersexualité, l'achat ou les dépenses compulsifs, l'hyperphagie boulimique et la compulsion alimentaire, peuvent apparaître chez les patients traités par des agonistes dopaminergiques, y compris le ropinirole. Une diminution de la posologie/un arrêt progressif du traitement doit être envisagé si de tels symptômes apparaissent.
Syndrome malin des neuroleptiques
Des symptômes suggérant un syndrome malin des neuroleptiques ont été rapportés lors d'un arrêt brutal de la thérapie dopaminergique. C'est pourquoi il est recommandé de réduire progressivement le traitement (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
En raison du risque d'hypotension, une surveillance de la pression artérielle est recommandée, en particulier lors de l'instauration du traitement, chez les patients présentant une affection cardio-vasculaire sévère (en particulier insuffisance coronarienne).
Ce médicament contient du lactose monohydraté.
Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Les effets indésirables qui ont été rapportés sont répertoriés ci-dessous par classe de systèmes d'organes et par fréquence. Il est indiqué si les effets indésirables ont été signalés dans le cadre d'études cliniques menées sur le ropinirole en monothérapie ou en association à la lévodopa.
Les fréquences sont définies selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Affections du système immunitaire
Fréquence indéterminée : réactions d'hypersensibilité (y compris urticaire, angioedème, éruption cutanée, prurit).
Affections psychiatriques
Fréquent : hallucinations.
Peu fréquent : réactions psychotiques (autres que des hallucinations) incluant délires, illusions, paranoïa.
Fréquence indéterminée : Syndrome de Dérégulation Dopaminergique (SDD), agressivité*.
* l'agressivité a été associée à des réactions psychotiques et à des symptômes compulsifs.
Troubles du contrôle des impulsions
Des symptômes de jeu pathologique, d'augmentation de la libido, d'hypersexualité, d'achats ou de dépenses compulsifs, d'hyperphagie boulimique et de compulsion alimentaire peuvent apparaître chez les patients traités par des agonistes dopaminergiques, y compris ROPINIROLE EG (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Utilisation dans le cadre d'études cliniques, en association à la lévodopa :
Fréquent : confusion.
Affections du système nerveux
Très fréquent : somnolence.
Fréquent : étourdissements (y compris vertiges).
Peu fréquent : sommeil d'apparition soudaine, somnolence diurne excessive. Le ropinirole est associé à la somnolence et a été associé de manière peu fréquente à des cas de somnolence diurne excessive et des accès de sommeil d'apparition soudaine.
Utilisation dans le cadre d'études cliniques en monothérapie:
Très fréquent : syncope.
Utilisation dans le cadre d'études cliniques en association à la lévodopa:
Très fréquent : dyskinésie. Chez les patients atteints de la maladie de Parkinson à un stade avancé, des dyskinésies peuvent apparaître au cours de la phase initiale d'instauration du traitement par le ropinirole. Les essais cliniques ont montré qu'une diminution de la dose de lévodopa peut améliorer les dyskinésies (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Affections vasculaires
Peu fréquent : hypotension orthostatique, hypotension.
L'hypotension orthostatique ou l'hypotension sont rarement sévères.
Affections gastro-intestinales
Très fréquent : nausées.
Fréquent : brûlures d'estomac.
Utilisation dans le cadre d'études cliniques en monothérapie:
Fréquent : vomissements, douleurs abdominales.
Affections hépatobiliaires
Fréquence indéterminée : réactions hépatiques, principalement augmentation des enzymes hépatiques.
Troubles généraux
Utilisation dans le cadre d'études cliniques en monothérapie:
Fréquent : oedème des membres inférieurs.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
CONSULTER LE MEDECIN en cas de :
- Somnolence excessive ou d'accès de sommeil d'apparition soudaine lors du traitement.
- Agressivité.
- Apparition d'envies et/ou de comportements impulsifs (attirance compulsive pour dépenser ou jouer de l'argent, augmentation des pulsions sexuelles et compulsions alimentaires).
CONTACTER le médecin en cas d'aggravation des symptômes du Syndrome des Jambes Sans Repos : si les signes de la maladie commencent plus tôt dans la journée ou plus rapidement lors du repos, ou s'ils affectent d'autres parties du corps telles que les bras.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (somnolence excessive, accès de sommeil d'apparition soudaine).
PREVENIR le médecin en cas d'usage de tabac.
Grossesse
Il n'y a pas de données suffisantes sur l'utilisation du ropinirole chez la femme enceinte.
Les études chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité précliniques). Le risque potentiel pour l'espèce humaine étant inconnu, le ropinirole n'est pas recommandé pendant la grossesse à moins que le bénéfice attendu pour la patiente l'emporte sur le risque potentiel encouru par le foetus.
Le ropinirole ne doit pas être utilisé chez les femmes qui allaitent car il peut inhiber la lactation.
Les neuroleptiques et autres antagonistes dopaminergiques à action centrale, comme le sulpiride ou le métoclopramide, peuvent diminuer l'efficacité du ropinirole et par conséquent, l'usage concomitant de ces médicaments avec le ropinirole doit être évité.
Une augmentation des concentrations plasmatiques du ropinirole a été observée chez les patientes recevant un traitement hormonal substitutif (THS). Chez les patientes recevant déjà un traitement hormonal substitutif, le traitement par ropinirole peut être commencé de façon habituelle. Toutefois, un ajustement de la posologie du ropinirole pourra être nécessaire, au regard de la réponse clinique, en cas de début ou d'arrêt du THS au cours du traitement par le ropinirole.
Le ropinirole est principalement métabolisé par l'isoenzyme CYP1A2 du cytochrome P450. Une étude pharmacocinétique (menée chez des patients atteints de la maladie de Parkinson avec du ropinirole à une posologie de 2 mg, 3 fois par jour) a révélé que la ciprofloxacine augmentait la Cmax et l'aire sous la courbe (ASC) du ropinirole, respectivement de 60 et 84 %, avec un risque potentiel d'effets indésirables. Ainsi, chez les patients recevant déjà du ropinirole, il peut être nécessaire d'ajuster la posologie du ropinirole quand des médicaments inhibiteurs du CYP1A2, tels que la ciprofloxacine, l'énoxacine, la cimétidine ou la fluvoxamine, sont introduits ou arrêtés.
Une étude d'interaction pharmacocinétique menée chez des patients atteints de la maladie de Parkinson, entre le ropinirole (à une posologie de 2 mg, 3 fois par jour) et la théophylline, un substrat du CYP1A2, n'a pas mis en évidence de modification de la pharmacocinétique du ropinirole ou de la théophylline.
Chez les patients recevant l'association : antagonistes de vitamine K et ropinirole, des cas de déséquilibre de l'INR ont été rapportés. Une augmentation de la surveillance clinique et biologique (INR) est justifiée.
Fumer provoque une induction du métabolisme de l'isoenzyme CYP1A2. Ainsi, lorsqu'un patient arrête ou commence à fumer pendant un traitement par ropinirole, une adaptation de la posologie peut être nécessaire.
Adultes
La posologie doit être adaptée individuellement, en fonction de l'efficacité et de la tolérance.
ROPINIROLE EG doit être administré trois fois par jour, de préférence au cours des repas afin d'améliorer la tolérance gastro-intestinale.
Instauration du traitement
La posologie initiale du ropinirole doit être de 0,25 mg, 3 fois par jour pendant une semaine. La dose de ropinirole peut ensuite être augmentée de 0,25 mg par prise, 3 fois par jour selon le schéma suivant :
Semaine | ||||
1 | 2 | 3 | 4 | |
Dose de ropinirole par prise (mg) | 0,25 | 0,5 | 0,75 | 1,0 |
Dose de ropinirole quotidienne totale (mg) | 0,75 | 1,5 | 2,25 | 3,0 |
Poursuite du traitement
Après l'ajustement initial de la posologie, des augmentations de 0,5 à 1 mg trois fois par jour (1,5 à 3 mg/jour) peuvent être appliquées chaque semaine.
Une réponse thérapeutique peut être obtenue pour des doses allant de 3 à 9 mg/jour. Si les symptômes ne sont pas ou plus suffisamment contrôlés après la phase d'ajustement initial de la posologie décrite ci-dessus, la dose de ropinirole peut être augmentée jusqu'à 24 mg par jour.
Des doses quotidiennes de ropinirole supérieures à 24 mg n'ont pas été étudiées.
Si le traitement est interrompu pendant un jour ou plus, il conviendra d'envisager la reprise du traitement selon le même schéma posologique (voir ci-dessus).
Lorsque ROPINIROLE EG est administré en association à la lévodopa, la posologie de la lévodopa peut être réduite progressivement en fonction de la réponse symptomatique. Au cours des essais cliniques, la posologie de la lévopoda a été réduite progressivement d'environ 20 % chez les patients recevant ROPINIROLE EG en tant que traitement adjuvant. Chez les patients atteints de la maladie de Parkinson à un stade avancé et recevant du ropinirole en association à la lévodopa, des dyskinésies peuvent apparaître au cours de l'ajustement initial de la posologie du ropinirole. Les essais cliniques ont montré qu'une diminution de la posologie de la lévodopa peut améliorer les dyskinésies (voir rubrique Effets indésirables).
Lorsque le ropinirole est utilisé en remplacement d'un autre agoniste dopaminergique, ce dernier doit être arrêté selon les recommandations du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché avant l'instauration du traitement par le ropinirole.
Arrêt du traitement
L'arrêt brutal d'une thérapie dopaminergique peut conduire au développement d'un syndrome malin des neuroleptiques (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Comme pour les autres agonistes dopaminergiques, il est nécessaire d'arrêter le traitement par le ropinirole progressivement en réduisant le nombre de prises quotidiennes sur une période d'une semaine.
Enfants et adolescents
ROPINIROLE EG n'est pas recommandé chez les enfants de moins de 18 ans en raison de l'absence de données de sécurité d'emploi et d'efficacité.
Sujets âgés
La clairance du ropinirole est réduite d'approximativement 15 % chez les patients de 65 ans ou plus. Bien qu'aucun ajustement de la posologie ne soit nécessaire, la posologie du ropinirole doit être adaptée individuellement, avec une surveillance attentive de la tolérance, jusqu'à obtention de la réponse clinique optimale.
Insuffisance rénale
Chez les patients ayant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine comprise entre 30 et 50 ml/min), aucune altération de la clairance du ropinirole n'a été observée, indiquant qu'aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire dans cette population.
Une étude sur l'utilisation du ropinirole chez les patients atteints d'insuffisance rénale terminale (patients sous hémodialyse) a montré qu'un ajustement de la dose chez ces patients est nécessaire selon la description ci-après : la dose initiale de ROPINIROLE EG devra être de 0,25 mg trois fois par jour. Ensuite, les augmentations de doses seront basées sur la tolérance et l'efficacité. Chez les patients régulièrement hémodialysés, la dose maximale recommandée de ROPINIROLE EG est de 18 mg/jour. Après l'hémodialyse, des doses supplémentaires ne sont pas nécessaires (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
L'utilisation du ropinirole chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min) sans hémodialyse régulière n'a pas été étudiée.
Pour les posologies non réalisables/faisables avec ce dosage, d'autres dosages sont disponibles pour ce médicament.
Durée de conservation :
Plaquette en PVC/Aclar/Aluminium : 2 ans.
Flacon en PEHD: 18 mois.
Plaquette en Aluminium/Aluminium : 3 ans.
Précautions particulières de conservation :Plaquette en PVC/Aclar/Aluminium
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
A conserver dans l'emballage d'origine, à l'abri de l'humidité.
Flacon en PEHD
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
Conserver le flacon soigneusement fermé, à l'abri de l'humidité.
Plaquette en Aluminium/Aluminium
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
A conserver dans l'emballage d'origine, à l'abri de l'humidité.
Classe pharmacothérapeutique : agoniste dopaminergique, code ATC : N04BC04.
Le ropinirole est un agoniste dopaminergique non ergoté D2/D3 qui stimule les récepteurs dopaminergiques du striatum.
Le ropinirole pallie le déficit en dopamine qui caractérise la maladie de Parkinson par stimulation des récepteurs dopaminergiques du striatum.
Le ropinirole inhibe la sécrétion de prolactine par action au niveau de l'hypothalamus et de l'hypophyse.
Étude de l'effet du ropinirole sur la repolarisation cardiaque
Une étude approfondie de l'intervalle QT conduite chez des volontaires sains, hommes et femmes, recevant des doses de 0,5 mg, 1 mg, 2 mg et 4 mg de ropinirole, comprimé pelliculé (à libération immédiate) une fois par jour a montré, par rapport au placebo, une augmentation maximale de la durée de l'intervalle QT de 3,46 millisecondes (estimation ponctuelle) à la dose de 1 mg. La limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95 % pour le plus grand effet moyen était inférieure à 7,5 millisecondes. L'effet du ropinirole à des doses plus élevées n'a pas été systématiquement évalué.
Les données cliniques disponibles issues d'une étude approfondie de l'intervalle QT n'indiquent pas de risque de prolongation de l'intervalle QT pour des doses de ropinirole allant jusqu'à 4 mg/jour. Un risque de prolongation de l'intervalle QT ne peut pas être exclu car aucune étude allant jusqu'à la posologie de 24 mg/jour n'a été menée.
La biodisponibilité du ropinirole est d'environ 50 % (36 % à 57 %). L'absorption orale du ropinirole comprimé pelliculé (à libération immédiate) est rapide avec une Cmax obtenue en moyenne 1,5 heure après la prise. Un repas riche en graisse diminue l'absorption de ropinirole, comme l'indique le retard du Tmax moyen de 2,6 heures et la diminution moyenne de 25 % de la Cmax.
Distribution
La fixation du ropinirole aux protéines plasmatiques est faible (10 - 40 %).
En raison de sa forte lipophilie, le volume de distribution du ropinirole est important (approximativement 7 l/kg).
Biotransformation
Le ropinirole est principalement métabolisé par l'enzyme CYP1A2 du cytochrome P450 et ses métabolites sont essentiellement éliminés par voie urinaire. Le métabolite principal est au moins 100 fois moins puissant que le ropinirole dans les modèles animaux de la fonction dopaminergique.
Élimination
Le ropinirole est éliminé de la circulation systémique avec une demi-vie d'élimination moyenne d'environ 6 heures. L'augmentation de l'exposition systémique (Cmax et ASC) au ropinirole est à peu près proportionnelle sur la plage de doses thérapeutiques. Aucune variation de la clairance orale du ropinirole n'est observée après administration des doses orales uniques ou répétées. Une grande variabilité inter-individuelle des paramètres pharmacocinétiques a été observée.
Insuffisance rénale
Chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée, aucun changement de la pharmacocinétique du ropinirole n'a été observé.
Chez les patients atteints d'insuffisance rénale terminale régulièrement hémodialysés, la clairance orale du ropinirole est réduite d'environ 30 %. La clairance orale des métabolites SKF-104557 et SKF-89124 est également réduite d'environ 80 % et 60 %, respectivement. Par conséquent, la dose maximale recommandée est limitée à 18 mg/jour chez ces patients atteints de la maladie de Parkinson (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Le profil toxicologique est déterminé principalement par l'activité pharmacologique du ropinirole : modifications du comportement, hypoprolactinémie, diminution de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque, ptosis et salivation. Chez le rat albinos seulement, une rétinite dégénérative a été observée dans une étude au long cours et à la plus forte dose (50 mg/kg/jour), et a été probablement liée à une surexposition à la lumière.
Génotoxicité
Les tests habituels in vitro et in vivo pratiqués n'ont mis en évidence aucune génotoxicité.
Carcinogénicité
Au cours des études de deux ans conduites chez la souris et le rat à des doses allant jusqu'à 50 mg/kg/jour il n'a pas été mis en évidence d'effet carcinogène chez la souris. Chez le rat, les seules lésions liées au ropinirole ont été une hyperplasie des cellules de Leydig et des adénomes testiculaires résultant de l'hypoprolactinémie induite par le ropinirole. Ces lésions sont considérées comme un phénomène propre à l'espèce et ne constituent pas un risque pour l'utilisation clinique du ropinirole.
Toxicité sur la reproduction
L'administration de ropinirole chez la rate gravide à des doses toxiques a montré une diminution du poids foetal à la dose de 60 mg/kg/jour (approximativement 2 fois l'ASC à la dose maximale chez l'Homme), une augmentation de la mort foetale à la dose de 90 mg/kg/jour (approximativement 3 fois l'ASC à la dose maximale chez l'Homme) et des malformations digitales à la dose de 150 mg/kg/jour (approximativement 5 fois l'ASC à la dose maximale chez l'Homme). Il n'a pas été mis en évidence d'effet tératogène chez le rat à la dose de 120 mg/kg/jour (approximativement 4 fois l'ASC à la dose maximale chez l'Homme) et aucun indice ne laisse supposer un effet sur le développement chez le lapin.
Pharmacologie de sécurité
Les études menées in vitro ont montré que le ropinirole inhibe les courants médiés par le canal hERG. La CI50 est 5 fois supérieure à la concentration plasmatique maximale attendue chez les patients traités à la dose recommandée la plus élevée (24 mg/jour), voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques.
Pas d'exigences particulières pour l'élimination.
Liste I.
Remboursement en fonction de l'indication (JO du 05/07/2011) :
La seule indication thérapeutique ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l'assurance maladie est la maladie de Parkinson dans les conditions suivantes :
- traitement de première intention en monothérapie pour différer la mise à la dopathérapie ;
- association à la lévodopa, en cours d'évolution de la maladie lorsque l'effet de la dopathérapie s'épuise ou devient inconstant et qu'apparaissent des fluctuations de l'effet thérapeutique (fluctuations de type « fin de dose » ou effets « on-off »).
Comprimés pelliculés bleus et ronds.
Plaquette en Aluminium/Aluminium
Boîte de 21 comprimés pelliculés.